Si tu poses ces questions, c'est que tu n'as pas encore de bonnes notions de physiques
Depuis Einstein matière et énergie sont comme les deux faces d'une pièce : Quand un atome est désintégré dans un réacteur nucléaire, s'échappent différentes particules (neutrons, électrons...) et des photons plus ou moins énergétiques.
Quand on fait la sommes des masses et des rayons produits de la fission, on se rend compte que le total en énergie est le même que celui des atomes avant la réaction.
Rien ne se perd, rien ne se créée.
Idem pour la fusion : Deux atomes fusionnent en un atome plus gros (donc plus massif donc avec plus d'énergie) et des photons sont émis dans la réaction. La somme énergétique de tout ça est identique à l'énergie des atomes avant fusion.

D'ailleurs si l'on revient loin en arrière juste après le big bang, aucun atome n'existait...juste de l'énergie pure, puis il y a eu, à la faveur de l'expansion et du "refroidissement" de la soupe primitive, de l'énergie qui s'est "condensée" en particules (des quarks), puis un peu plus tard les quarks se sont assemblés pour former des protons, qui donneront beaucoup plus tard des atomes neutres etc...

Mais le contenu en masse ou énergie n'a pas changé...

Hey... !

Juste une petite intervention concernant la vitesse et le temps. Puisque rien ne peut dépasser la vitesse de la lumière mais que pourtanr l'objet considéré continue d'accélérer, il faut bien qu'un paramètre s'adapte et c'est le temps relatif. Aller plus vite permet lorsqu'on s'arrête de retrouver son environnement plus vieux que si on était resté avec lui.

Je ne comprends pas très bien ce que tu veux dire. Mais si l'objet est déjà à la vitesse de la lumière, il ne peut pas accélérer.

Les galaxies qui s'éloignent plus que "c" nous sont invisibles à jamais, leur lumière ne pourra jamais nous atteindre car à leur distance l'expansion de l'univers a un taux qui "mime" une vitesse supérieure à "c", mais c'est un abus de langage. Ces galaxies ont une vitesse propre (par rapport à des galaxies proches d'elles) "normales" (souvent des centaines de km/s).

C'est une analogie pour essayer de faire comprendre : Tu prépares un gâteau avec des pépites de chocolat. Les pépites sont nos galaxies. Tu mets le gâteau au four pour cuire. Comme tu y a mis de la levure, il gonfle, et donc les pépites/galaxies s'éloignent les unes des autres emportées avec la trame du gâteau qui gonfle. L'espace entre les galaxies augmente...c'est difficile à concevoir mais c'est pourtant ce qui est observé et démontré depuis les années 30.

Ouais bin crane tant que tu veux, mais je suis sûr que tu ne sais pas faire de claquette.



Ok, là je comprends. Je te remercie tout plein beaucoup.

Pour en revenir au sujet du départ, le paradoxe du grand-père, ce matin, je me suis souvenu d'un film qui s'appel "Timerider" (1982) (film à deux balles, mais qui reste sympathique à regarder entre potes avec bières et pizzas ).
Vers la quasi fin du film, le héros, qui se retrouve au Far-West, couche avec l'héroïne (of course) et pour lui prouver son Amour, juste avant de partir (comprendre "revenir à notre époque"), il lui donne son médaillon ... Qui lui avait été donné par son arrière-grand-mère.
Et là, on comprend tout de suite qu'il est son propre arrière-grand-père (bon, peut-être pas là, mais en visionnant le film, si si je vous assure, on le comprend tout de suite).
Donc, c'est intéressant puisqu'il y a bien le paradoxe du grand-père quelque part, mais à l'envers (c'est à dire au lieu de tuer, on devient).

PS : Ne vous précipitez pas sur le film non plus, il ne vaut quand même pas le temps que vous perdiez à le regarder.

PS-PS : Autre fait intéressant : le médaillon. Il se retrouve coincé dans une boucle temporelle vu qu'il est donné par l'héroïne (très vielle) au héros (très jeune) dans le présent et par le héros (plus âgé) à l'héroïne (plus jeune) dans le passé.