Le dernier volet de la Planète des Singes a pris d'assaut les salles de cinéma aux États-Unis. Et le film est d'ores et déjà un succès avec ses 73 millions de dollars engendrés pour son premier week-end d'exploitation ! Il faudra attendre le 30 juillet pour que le film fasse son apparition dans les salles obscures de l'hexagone. Assez de temps pour se demander si un monde gouverné par les singes ne serait en fait pas si impossible que ça en a l'air. Pour certains experts, la réponse ne se fait pas attendre : oui, c'est possible !Un film qui met les humains en garde ? "La question posée par le film est : y a-t-il une espèce plus importante que l'autre ?" Andy Serkis, interprète de César dans "La Planète des Singes : l'Affrontement", met en évidence l'un des aspects véritablement fondamentaux du dernier film de la Fox, en passe de devenir le blockbuster de l'été 2014. L'acteur britannique incarne César dans ce nouvel opus, le guide de cette société désormais évoluée dans laquelle les singes ont pris le contrôle. Très vite cependant, César sera contesté par les siens et notamment par Koba. Mais c'est surtout l'arrivée des humains qui chamboulera toute l'organisation de cette société. Une question reste en suspens : le scénario d'une domination du monde par les singes est-il si improbable ? Plusieurs scientifiques se sont intéressés à la question. Leurs réponses sont édifiantes !Quand la communauté scientifique s'en mêle Selon certains, le scénario de la planète des singes est probable. Volker Sommer fait partie de ceux-là. L'allemand est un anthropologue, il étudie donc l'humain, mais il est également un expert en ce qui concerne les singes. Il l'affirme : "Cela pourrait arriver." L'homme ajoute : "L'humain type (dont le gène est Homo) et le chimpanzé ou le bonobo (dont le gêne est Pan) se différencient seulement grâce à quelques composants génétiques. Si quelqu'un transférait quelques composants génétiques de type Homo vers ces derniers, alors ils pourraient être beaucoup plus humains." La communauté scientifique s'interroge depuis un certain temps sur la nécessité réelle d'améliorer l'intelligence animale. Le professeur Thomas Baldwin a notamment publié un rapport dans lequel il s'inquiète de cette modification : "Ce qu'il y a d'effrayant, c'est que si vous commencez à mettre un grand nombre de cellules cérébrales humaines dans le cerveau des primates, ces derniers pourraient se transformer et acquérir des capacités que nous pourrions qualifier d'humaines."

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