Clonage : Production de cellules souches embryonnaires




cellules embryonnaires

Des chercheurs sud-coréens viennent de réaliser une première mondiale. Ils ont réussi à produire des cellules souches embryonnaires à partir de cellules d’un embryon cloné. Ils publient leurs travaux sur le site Internet de la revue Science.

Les cellules embryonnaires, qui sont capables de se reproduire quasi indéfiniment, ont la faculté de se différencier en n’importe quel type de cellules de l’organisme (cardiaques, osseuses, intestinales etc.). De nombreux espoirs de thérapie cellulaire reposent sur ces cellules. Pour la première fois, des cellules souches embryonnaires ont été prélevées sur un embryon humain issu d’un clonage. Jusque là, elles étaient récupérées à partir d’embryon humain destiné à une fécondation in vitro.

Si cette nouvelle technique, innovée par Woo Suk Hwang de la Seoul National University de Corée, est confirmée, et si d’autres laboratoires réussissent le même exploit, l’avancée sera majeure dans le développement de nouveaux traitements.

Source : Sciences et Avenir

l y a des tas de terrains inhabités sur la terre faute de sécheresse, donc du terrain libre.

De plus avec toutes les catastrophes naturelles et non naturelles (guerres, attentats, maladies mortelles, etc...) qui font des milliers de morts par jours! Ou est la surpopulation?

La population mondiale est maintenant de 6,2 milliards d’individus, une augmentation de 1,3% par rapport à 2001, soit 80 millions de naissances annuellement. L’amélioration des soins de santé jumelée à une diminution de la mortalité sont les grands responsables de l’explosion démographique amorcée depuis la deuxième grande guerre mondiale.

Il y a, d’une part, une croissance continue de la population mondiale et, d’autre part, une large disparité des taux de croissance des nations entre elles. Mentionnons la Chine avec 9 millions de naissances, le Pakistan (4 millions), le Nigeria (4 millions), le Bangladesh (3 millions), et l’Indonésie (2 millions).

Les 48 pays les plus démunis de la planète affichent une croissance démographique encore plus rapide. Si la tendance se maintient, la population combinée de ces pays aura triplé en 2050, passant de 658 millions à 1,8 milliard d’individus. Parmi les 16 pays avec un taux de natalité très élevé (7 enfants ou plus par femme), on retrouve l’Afghanistan, l’Angola, le Burkina Faso, le Libéria, le Mali, le Niger, la Somalie, l’Ouganda, et le Yémen.

Le taux de natalité des pays de niveau intermédiaire (de 2 à 5 enfants par femme) sera sous le seuil de maintien de la population d’ici 2050. Ce groupe incluant l’Inde, le Pakistan, la Corée du Sud et l’Égypte ont été parmi les premiers à réaliser qu’une croissance rapide de leur population rend difficile l’atteinte d’objectifs socio-économiques. Ces pays constatent qu’une explosion démographique localisée dans un habitat de terres fertiles avec haute densité humaine met sérieusement à l’épreuve tant les services sociaux que les services de Mère Nature.

La fécondité des femmes est inversement proportionnelle à leur niveau de scolarité et de revenus. Plus grande est leur scolarité, moins elles ont d’enfants.

Une épidémie telle que le virus du sida diminue la croissance prévue de la population en augmentant la morbidité et la mortalité tout en diminuant le taux de natalité. De nos jours, le sida modifie la démographie de plusieurs pays, particulièrement en Afrique. Au Botswana par exemple, 36% de la population est HIV positive. Dans ce pays, la durée de vie a chuté dramatiquement de 70 ans à 36 ans, et les prévisions démographiques pour 2015 sont en baisse de 28% par rapport à la normale. Au Zimbabwe, la durée de vie a chuté à 43 ans et à 47 ans en Afrique du Sud.

On anticipe pour les 30 prochaines années que les villes vont absorber presque toute la croissance démographique. Après des siècles de migrations rurales vers les villes, 75% de la population industrielle habite maintenant les villes. Les pays en voie de développement suivent le même schéma. En 1950, seulement 18% d’entre eux étaient des citadins, un contraste important si l’on compare avec les 56 % prévu pour 2030. À l’échelle planétaire, on prévoit que 60 pour cent de la population mondiale va habiter les villes d’ici 2030.

Presque un tiers de la population mondiale actuelle est âgée de moins de 14 ans. La plus grande génération de jeunes gens de l’histoire va bientôt atteindre l’âge de reproduction et de ce fait intensifier la spirale démographique. Les découvertes médicales permettent aux gens de vivre plus longtemps qu’auparavant, de sorte que la moyenne d’âge de la population mondiale augmente. De nos jours, 606 millions de personnes ont plus de 60 ans, chiffre qui devrait atteindre 2 milliards d’ici 2050.

Selon les Nations Unies, la différence qui existe entre la projection démographique maximale de 10,9 milliards d’êtres humains pour 2050 et un scénario minimum de 7,9 milliards est l’équivalent de la moitié de la population mondiale actuelle.

Le clonage Humain est désormais possible

Une équipe de recherche Sud Coréenne vient de démontrer la possibilité de cloner des embryons Humains à des fins thérapeutiques. Cette nouvelle est une véritable révolution puisque jusqu'à présent, les spécialistes s'accordaient pour dire que le clonage de primates était extrêmement difficile à réaliser. Cette nouvelle avancée, qui ouvre des voies thérapeutiques encore difficilement évaluables, repose aussi avec d'autant plus de force la question du clonage reproductif humain.

L'une des difficultés principales rencontrée lors du clonage de primates est la perte de facteurs essentiels aux divisions cellulaires, lorsque le noyau est retiré de l'oeuf. Ces facteurs sont principalement des protéines constitutives d'une structure appelée le centrosome. L'absence de ces protéines entraîne un dysfonctionnement des centrosomes aboutissant à une mauvaise répartition des chromosomes lors de la division cellulaire, et donc à un chaos génétique (pour plus de précision lire notre article "Le clonage humain est actuellement presque impossible !").

L'équipe de chercheurs a démontré que, bien que le processus de clonage demeure inefficace, celui-ci est néanmoins possible. Ils ont utilisé 242 oeufs provenant de dons de 16 femmes qui, simultanément, ont donné les cellules à partir desquels les noyaux ont été prélevés pour le clonage. Il est important de noter que les cellules "donneuses" du noyau utilisées dans cette expérience sont des cellules de soutien de l'ovule, présentes uniquement chez les femmes jeunes.

Environ un quart des oeufs s'est développé jusqu'au stade du blastocyste (environ 100 cellules), stade à partir duquel des cellules souches embryonnaires (CSE) peuvent être obtenues. L'efficacité est similaire à celle obtenue lors du clonage de la vache ou du cochon. Cependant, les raisons de ce succès sur des cellules humaines demeurent encore inconnues. Il est possible que les techniques employées pour extraire le noyau de l'ovocyte, afin de l'énucléer, aient été plus douces que celles utilisées jusque-là.

Parmi les 30 blastocystes cultivés, un seul a permis d'obtenir une lignée de CSE. Là encore, la raison de cette faible efficacité est encore inconnue, même si les chercheurs soupçonnent des anomalies génétiques non détectées qui pourraient en être la cause. Les cellules obtenues ont de nombreuses caractéristiques des cellules CSE, notamment celle de se diviser indéfiniment. Les CSE ont été capables de se différencier en différents types cellulaires, permettant ainsi d'obtenir différents tissus (cartilage, muscle, os), après injection chez la souris.

Cette procédure fait naître l'espoir de pouvoir obtenir des cellules souches parfaitement adaptées aux besoins de la transplantation de tissus pour le traitement de maladies comme le diabète, la maladie de Parkinson, d'Alzheimer et même certains cancers. En effet, grâce au clonage, le problème du rejet, rencontré dans toutes les greffes, serait contourné.
Cependant, nous sommes encore loin de cet objectif. En effet, il reste de nombreux obstacles à franchir, notamment celui de s'assurer que ces cellules sont bien différenciées et ne deviendront donc pas cancéreuses une fois injectées dans l'organisme. Une autre difficulté pour imaginer un jour utiliser cette technique thérapeutique à grande échelle, réside dans le fait qu'elle utilise des ovocytes humains qui sont des cellules rares et difficiles à obtenir.

Certains scientifiques craignent que l'annonce de cette réussite, et la publication du protocole de clonage, n'incite des scientifiques peu scrupuleux à se lancer dans des tentatives de clonage reproductif. Actuellement, le clonage humain a été banni dans un grand nombre de pays.
Cependant, si les avis sont unanimes contre le clonage reproductif, ils sont plus mitigés en ce qui concerne le clonage thérapeutique en raison de l'exceptionnel potentiel thérapeutique de cette technique.



Embryons Humains au stade "blastocystes".
Crédit: CTK

Futura-Sciences