A mon tour de vous faire partager une expérience que j'ai vécue il y a quelques années sur les lieux très "chargés" du site de Montségur, en Ariège dans le sud de la france.
Mon histoire est un peu longue pour figurer en détail sur les pages de ce forum. Aussi l'ai-je écrit sur un fichier au format Acrobat Reader et agrémenté de quelques photos que j'ai prises sur les lieux.
récit complet au format PDF ici.
En quelques mots, L’Ariège, comme tout le Sud-Ouest de la France a été martyrisée par une impitoyable guerre de cinquante années. C’est la fameuse croisade contre les Albigeois commencée en 1209. J’épargnerai les détails sur les massacres épouvantables de villes entières, Béziers, Marmande, Lavaur…de places fortes, de batailles atroces, de sièges interminables et meurtriers.
La citadelle de Montségur se trouvait au sommet d'une montagne, à 1200 mètres d'altitude. Elle tomba en 1244. L’église Cathare et des fidèles, près de mille personnes s'y étaient réfugiés depuis plusieurs années. Près de trois cent personnes périrent sur le bûcher que les vainqueurs allumèrent.
Pendant plusieurs années, avec des amis radiesthésistes, nous avions projeté de nous rendre au sommet de la montagne. Chaque fois, notre projet a été contrecarré par diverses contraintes de la vie courante.
En été 1997, alors que je me trouvais en vacances en Ariège, je décidais de visiter seul le haut lieu cathare. J’ai commencé à emprunter le sentier. Celui-ci grimpe vers une forêt qui entoure la base de la montagne. Je passe devant la stèle qui commémore le bûcher de 1244 et fais quelques pas sous l’ombrage hospitalier des premiers arbres quand soudain tout mon corps est vidé de son énergie.
Je m’arrête, incapable d’avancer. Ma tête bourdonne, j’ai la migraine. Je sens que je n’irai pas plus loin. Je ne suis qu’à cinq minutes du parking. J’ai parcouru une distance infime. Une espèce de crainte commence à m’envahir. J’ai décidé ne pas monter. La visite est encore reportée. Mais cette fois, je sens dans ma chair que j’ai été repoussé.
Aurai-je dû persévérer ? Je crois que je n’en aurai jamais eu la force.
En Août 1999, deuxième tentative. Un ami de la région m’accompagne. Il était 11 heures du matin, le temps était magnifique. Mon ami et moi étions bien équipés, biens préparés à rendre visite à nos chers Cathares. Nous avons emprunté le sentier tranquillement, dépassé la stèle commémorative et sommes entrés dans la forêt.
Je commençais à ressentir les premiers signes d’une immense lassitude. Mon malaise à repris de plus belle. De violentes douleurs à l’estomac, des nausées profondes, des étourdissements m’obligeaient à faire sans cesse des pauses. Ces malaises étaient inexplicables, et rien, boisson, barre aux céréales ne pouvaient les enlever. Il n’y avait qu’une solution, avancer et monter au château. Mes jambes pesaient et je les sentais vacillantes. J’ai été contraint de m’arrêter au moins 10 fois Il me suffisait de continuer la marche pour que tous les symptômes reprennent leurs assauts. Je signale que le sentier ne présente aucune difficulté particulière puisqu’il est aménage pour assurer une tranquille ascension aux nombreux touristes qui viennent en ces lieux. Lorsque j’ai pu m’approcher du château, la première chose que j’ai faite a été de plaquer la paume de mes mains contre la muraille, en espérant capter une énergie susceptible de me soulager. Mes symptômes commencèrent à ce dissiper. Je suivis mon ami qui était déjà au sommet de l’escalier en bois qui mène à la grande porte et entrait dans le château. Mes forces revenaient petit à petit. A partir de cet instant, j’étais « chez moi », accueilli à bras ouverts, à l’aise et en pleine forme. J’étais émerveillé, dans un grand état de sérénité, en empathie avec le lieu et doté d’une énergie débordante.
Plusieurs années après cette expérience, j’ai souhaité faire visiter à ma compagne ce merveilleux site cathare.
Petite précision, ma compagne possède une bonne condition physique et pratique les Arts Martiaux : elle enseigne l’Aïkido et le Taïso. Eh bien alors que je gravissais la montagne dans une grande forme, sans la moindre gène, c’est elle qui revécut tous les malaises que j’avais connus lors de ma précédente ascension. Et puis, une fois arrivée au sommet, elle ressentit tous les bienfaits d’une forte énergie qui la remit rapidement d’aplomb.
Etrange lieu. Parfois, alors qu’on emprunte le sentier, on peut croiser des personnes qui viennent avec des bouquets de bâtons d’encens fumants dans les mains, glissés entre chaque doigts. Nombreux sont les passionnés de sciences occultes qui viennent inlassablement nettoyer ces lieux.