Bonsoir !
J'ai une nouvelle histoire toute fraîche. Elle date de cet après-midi même...
Nous sommes parti passer la journée chez une amie de la famille qui habite un petit patelin du nom de St Sever, qui se situe à une 15aine de km de chez nous. L. est concierge dans une école. Sa maison est donc dans l'enceinte de l'établissement. Ce dernier fait également office d'école maternelle et de collège. Le tout divisé en trois partie, évidement.
Après le repas, L. a voulu me montrer les travaux effectués dans sa maison. C'est une demeure qui a été construite par des curés (puisqu'à la base c'est un établissement catholique, qui comporte d'ailleurs une chapelle dans l'enceinte du collège) en 1889. Un belle vieille maison, pleine d'histoire comme je les aimes. Très grande (elle comporte environ 10 pièces, dont 7 chambres) et est sur 3 étages. Le dernier étant évidement le grenier. C'est cette pièce qui m'a interpelée aujourd'hui, entre autre. Nous nous sommes donc rendu au grenier (qui est interdit aux enfants, de part sa vétusté). Il fait la supérficie de la maison, donc très vaste. En entrant, malgrès les diverses lucarnes et la clarté, je me suis sentie oppressée...Plus nous avancions, plus ma poitrine se serrait et j'ai demandé à redescendre. Peut-être l'ambiance glauque qui y régnait, les différentes babioles sans âges qui trônaient un peu partout, je ne sais pas trop bien.
Par la suite, L. et moi sommes allés dans le collège pour récupérer des produits ménager qu'elle avait laissé la veille. Tout d'abord, quelle chose bizarre que de rentrer dans un établissement sans vie, sombre (il à fait très mauvais aujourd'hui) dont les pas raisonnaient dans tout le collège. Nous sommes montées à l'étage, L. m'a présenté les différentes classes, puis nous avons pris un autre chemin. Encore plus sombre, car démuni de fenêtres... J'ai plaisantais en lui disant qu'elle avait un sacré courage de venir le matin très tôt alors qu'il fait encore nuit, se retrouvant seule dans cet endroit immense. Elle m'a répondu d'un air froid qu'elle avait l'habitude. Nous avons franchi les portes coupe-feu qui étaient fermée à clé et nous sommes arrivées dans ce qui s'appelle "l'ancien dortoir". Un immense couloir, avec à sa gauche des lavabos à ne plus en finir et à droite, des boxs industriels. A vue d'œil, je dirais qu'il y en avait une vingtaine. Plus j'avançais dans ce couloir, plus je me sentais mal. Peut-être le fait d'être seule avec mon amie dans un endroit si grand et silencieux, mais surtout à la vue des lavabos rouillés, laissés à l'abandon. Dans les boxs, se trouvait quelques fois de vieux livres défraîchis, quelques fois juste une chaise, une autre fois de vieux lits métalliques entassés les uns sur les autres, d'autres fois complétement vide, puis nous sommes arrivées presque au fond du couloir. Là sur notre droite, se trouvait un des boxs, remplie de vieux vêtements empilés. L. me dit que c'était des vêtements accumulés depuis des années, qui n'avaient jamais était réclamés et qui partiront dans des associations. Par curiosité, nous avons "farfouillé" les habits. Il y avait des trucs de dingue ! Un manteau de grande marque pour petite fille qui était là depuis 3 ans, des vêtements de sports avec des baskets aussi chères... Nous étions en train de nous étonné de l'indifférence des parents qui ne venaient pas chercher les vêtements de leurs enfants, lorsque les murs du box dans lequel on se trouvait se mirent à trembler. Le tremblement dura environ 5 à 6 secondes. Oui je sais, vieille bâtisse, vieux murs qui travaillent, ou encore un coup de vent... Mais sérieusement, toutes les fenêtres étaient fermées, sans exception, et quant bien même les murs travaillent, je doute qu'uniquement les murs de notre box bougent de cette manière. L. est sortie du box, regardant de parts et d'autres si il n'y avait personne dans les parages, évidemment non. Là, je peux dire que j'ai vraiment stressé. Mon amie n'a rien dit, nous sommes allé chercher en vitesse ses produits et nous sommes reparties. Sur le chemin du retour, dans la cour, j'ai dit à L. encore une fois, qu'elle avait un sacré courage de faire ce boulot. En plaisantant, j'ai ajouté "surtout si c'est une école hantée"... Je connais mon amie, elle est rationnelle et ne croit en rien. Je m'attendais à ce qu'elle me remballe aussi sec, en clamant haut et fort que ces histoires ne sont que des idioties ou au pire, qu'elle plaisante avec moi. Elle n'a jamais répondu. En fin d'après-midi, j'ai essayé de lui reparler de cette mésaventure, là encore elle m'a complétement ignoré.
Voilà, j'ai hâte de retourner la-bas pour y voir plus clair dans cette hisoire et surtout essayer de "tirer les vers du nez" à mon amie.
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