Ma mère m'a toujours raconté une vision qu'elle a eu quand elle était jeune. Elle pique-niquait avec ses parents dans les bois. Elle alla se promener, et elle vit une file de gens rentrant dans un camp de concentration et elle se voyait dedans. Je tiens à préciser ma mère est psychologiquement normal.
J'aimerais avoir vos avis sur ce sujet et peut-être des explications. Merci d'avance.

Tu ne nous dis pas de quelle façon lui apparaîssait ses "visions". Par rêve? Par la médiumnité? Vision éveillée? Par les cartes?

Et à quel âge? 3 ans? 5 ans? 10 ans? 15 ans? 25 ans?

Bonjour à toi .

La première chose qui me vient à l'esprit est évidemment un rêve, tout simplement.


La guerre et lesdits camps ayant marqués les esprits... et pour cause.. il ne serait pas étonnant que la vision que ta maman a eue ne soit purement et simplement un rêve, ou plutôt un cauchemard dans le cas présent...

Voila ce que je pense, bien à toi .


Maintenant, il est interressant de savoir si ladite vision a été vue avant l'arrivée de ces camps, mais ça tu dois pouvoir le savoir.

Ma mère a eu la vision comme on voit des gens dans les bois, tout à fait normal. Ma mère a réellement pique-niqué avec ses parents. Elle avait une dizaine d'années.
Et pour te répondre belgiumhc, c'était fin des années 60.

Ha ok, merci pour ces précisions. Donc c'est durant le pique-nique familial qu'elle a eu cette vision si je comprends bien .

Evidemment plusieurs questions me viennent en tête..

- En a t'elle parlé à ses parents sur le moment?
-Ses parents ont-ils eux aussi eu cette vision?

Arfff, après avoir relu, je constate qu'elle a eu cette vision en allant se promener, donc une de mes deux questions n'a pas lieu d'être pardon .

Mais en a t'elle parlé à ses parents suite à ça ?


Enfin, c'est aussi possible qu'eaprès avoir pique-niqué, elle se soit endormie, et ai rêvé de pique-niquer ... ou le soir même, enfin, beaucoup de suppositions mais je doute qu'on ne puisse trouver la réponse exacte. En tout cas c'est ce genre de vison que je n'aimerais pas avoir...

Je crois pas qu'elle en ait parlés à ses parents. Mais ce qu'elle est sûre c'est qu'elle ne se soit pas endormie. Mais la première fois qu'elle nous a raconté, j'ai eu les frissons dans le dos et même quand on la regardait, on voyait que ça l'avait choquée.

bonjour
Une question pour Vince, ta mere avait elle connaissance de ce qu'est un camp de concentration a l'epoque ou elle a eu cette vision ?
Tu dis qu'elle avait une dixaine d'années, mais je doute que les enfants de 10 ans connaissent l'Histoire ou point de reconnaitre les caracteristiques d'un camp de concentration.
A t'elle parlé de ça directement a ses parents ou simplement decrit un rassemblement et s'apercevoir quelques années plus tard que c'etait un camp ?

Cordialement

Une autre question : cette période de la vie de ta mère correspond-elle à un traumatisme particulier (deuil, accident) ?

Il arrive que le cerveau fabrique de faux souvenirs, et qu'un fantasme imaginaire se retrouve, après plusieurs années, considéré par le cerveau comme un souvenir réel. Cela arrive fréquemment en période de deuil notamment, lorsque l'esprit, particulièrement si on est un enfant, tente de s'évader en créant quelques fantaisies (même si bien sûr le thème abordé ici est inhabituel ; mais ta mère n'ayant pas connu l'époque des camps de concentration, il est possible qu'elle en ait eu une vision fantasmatique).

J'espère avoir été explicite. Il m'est arrivé personnellement, alors que j'étais âgé de sept ans, de me convaincre avoir vu le jour de la mort d'un membre de ma famille, celui-ci transporté par des brancardiers dans le fond du jardin de la maison familiale. L'image est absurde et il m'a fallu quelques années pour comprendre que je l'avais "fabriquée" pour atténuer une perte douloureuse et extrêmement brutale.

Je pense qu'il est également possible, hors contexte douloureux, que ce soit un simple rêve éveillé, un effort d'imagination, qui avec les années est devenu un faux souvenir. Le faire admettre à ta mère ne sera pas facile si elle en est convaincue.

à cette époque, ma mère n'avait de deuil ou de trucs dans le genre.