Miliana a écrit:
Et pour avoir côtoyé pas mal de psychologues qui étaient des amis, ils avaient la fâcheuse déformation professionnelle à tout analyser dans leur entourage et au final, cela n’apportait rien ou pire cela était néfaste car donne une impression de maitrise là où il n’y en a pas…
Curieusement c'est surtout au cours de ses études que le jeune apprenti psychologue aurait le plus tendance à "analyser" les comportements des personnes qui l'entourent. Plus encore, c'est l'entourage qui aura subitement tendance à interroger l'étudiant sur la "normalité" de tel ou tel comportement ...
Mais, par la suite, les psychologues (qui ont une activité professionnelle régulière en tout cas) ont bien d'autres chats à fouetter que de focaliser leur attention ou de maintenir leur intérêt sur "l'analyse" des comportements de leur entourage ... Généralement, la "déformation professionnelle" survient spontanément, lorsque que quelque-chose nous saute au visage, c'est une sensibilisation propre à n'importe quel type "d'experts" (du mécanicien qui reconnaît un bruit bizarre au dermatologue intrigué par un corps suspect sur la peau de son voisin ...)
La légende du psy qui analyse tout ce qui bouge ou sait lire dans les pensées des gens est un mythe.
Quant à la Licence de psycho, qui est un diplôme généraliste mariant sciences humaines (sociologie, ethnologie, psychanalyse...) et sciences dures (biologie, neurophysio, statistiques ...), elle est effectivement censée apporter une certaines rigueur scientifique et surtout un esprit critique, notamment en ce qui concerne le domaine des phénomènes de croyances (très étudiés dans le cadre de la psychologie sociale).