Cette nuit la, dans ma chambre, je m'étais révéillé en pleine nuit. J'avais juste ouvert les yeux, sans bouger le moins du monde. Et je restais là, immobile, allongé dans le noir, attendant le prochain train qui m'emménerait a nouveau retrouver Morphée. Mais le silence de ma chambre fut troublé par une sorte de respiration, ou plutôt un souffle, précédé d'un bref bruit de salive ou de déglutition. "Qu'est-ce que c'était que ce bruit?". Sans bouger, je cherchais a me rappeler si, par hasard, je n'avais pas oublié que j'avais invité quelqu'un a dormir dans le lit d'en dessous. "Je n'ai pourtant pas invité mon cousin a dormir? Il n'y a personne normalement dans le lit du dessous... Que dois-je faire?". Le souffle se fit entendre a nouveau. "Pourtant, pas de doute, il y a quelqu'un... Qu'est-ce que je fais?". La première chose a faire était d'allumer la lumière. Pas si simple quand vous dormez en haut d'un lit superposé et que le pommeau de la lampe se trouve plus bas, a bout de bras. Mais je n'avais pas le choix, il fallait trouver le courage.... Et si, pendant la nuit, un type était entré dans ma chambre? Un ivrogne qui aurait trouvé là le gîte pour la nuit, voir pire? Alors il fallait prendre mon courage à deux mains, et plonger très vite la main vers le bas pour allumer la lumière. 1, 2, 3... j'y vais!
A peine avais-je commencé a bouger la main que je me rendis compte que j'étais extrêmement lent. J'arrivais tout juste a lever le bras de quelques centimètres. Mais le pire dans tout cela, c'est que le bruit ne venait pas d'en dessous, mais d'à coté de moi... Il me semblait que quelqu'un, ou quelque chose était allongé entre moi et le mur, et que comme il n'y avait pas asser de place, "il" était légèrement allongé sur moi. D'avoir subitement bougé, alors que jusqu'à présent je n'avais pas bougé un cil, semblait avoir gêné cette chose dont la tête était dans mon cou, comme le ferait un vampire. J'ai senti cette chose bouger sur moi et dans mon cou, et me suis évanoui aussitôt... Etait-ce un rêve? Le matin, quand je suis descendu chez mes parents, je tremblais comme une feuille. Non pas de peur, quoi que, mais plutôt de faiblesse. Je racontais mon histoire a mon père, ne sachant pas trop si j'avais rêvé ou si j'avais vécu cette histoire. Cependant, je m'apperçu ensuite en me regardant dans la glace que tout le côté droit de mon cou était légèrement rouge.
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