fish a écrit:
J'ajoute que ce qui est bizarre, c'est que le centre du tableau, c'est l'espèce de lampadaire, au dessus du porche et je n'arrive pas bien à distinguer ce qu'est cet objet en demi lune au dessus.
Ben c'est... Une demie-lune ! Cela me fait penser aux enseignes que l'on met devant certaines boutiques. Le porche me fait penser qu'il pourrait s'agir justement d'un atelier de ferronerie, mais bien sûr, c'est une pure spéculation de ma part.
Lalwende a écrit:
C'est surtout la vieille dame en noir, qui peut-être porte le deuil, et qui est assise là au milieu de cette cour sans rien faire, repliée sur elle même...
Je n'ai pas l'impression qu'elle ne fasse rien. Si l'on regarde bien, elle tient quelque chose de blanc dans la main, et comme l'a suggéré fish, il pourrait bien s'agir tout simplement d'une dentellière (bretonne ou non...).
A part cela, j'ai l'impression que beaucoup d'entre vous se montrent assez influençables sur l'exposition de ce tableau:
- Les visages, on peut en voir partout autour de soi, jusque dans la poussière sur les meubles, or, lorsqu'une toile est barbouillée de peinture, et qu'au bout d'un certain temps, celle-ci commence à se dégrader, on voit apparaître des formes au hasard de la toile...
- La couleur sombre du ciel vient probablement de cette dégradation de la peinture claire, due au temps et/ou à l'exposition à la lumière du jour.
- Quant au chat sur le côté gauche du porche, il s'agit en fait d'une statue posée sur une petite colonne. La preuve, on retrouve le même de l'autre côté du porche, ce qui démontre bien qu'il s'agit de deux statues identiques qui encadrent ce porche. Pourquoi, ça je ne sais pas, mais si il s'agit bien d'un atelier de ferronnerie qui est représenté, comme je le suppose, les deux statues sont en fer et ont la même fonction que la lanterne décorée d'un croissant de lune, c'est à dire signaler qu'il s'agit d'un atelier de ferronerie, et servir de publicité au ferronier: "regardez les statues et les enseignes que je suis capable de faire !" C'était le système publicitaire de l'époque, quant les vitrines n'étaient pas encore à la mode...